Ô Senseî Morihei Ueshiba (1883-1969)

 

Maître UESHIBA a défini en 1929 les principes de l’Aïkido en intégrant aux techniques des arts traditionnels purement physiques les valeurs morales de l’être humain.

En effet, la pratique de cette discipline non-compétitive n’a pas pour objectif final la destruction de l’adversaire mais, au contraire, un échange d’énergie propre à désamorcer l’agression et à évacuer la situation de conflit.

L’Aïkidoka utilise prioritairement l’esquive; pour éviter tout heurt, il guide l’attaque de son partenaire en le contrôlant au maximum jusqu’au point de déséquilibre. A ce moment l'Aïkidoka choisit la projection ou l’immobilisation s’accordant le mieux aux énergies déployées et à l’efficacité recherchée. Harmonie et équilibre caractérisent les techniques de l’Aïkido qui, à travers elles, constituent une méthode d’éducation complète. Cet art martial “philosophique” contribue à l’épanouissement physique, mental et relationnel de l’individu.

 

 

L'Aïkido en France :

Hors Japon, la France est le pays au monde où l'Aïkido est le plus implanté. Il y a été pour la première fois présenté en 1951 par Maître Minoru Mochizuki et s'est dans un premier temps développé grâce aux professeurs de Judo, fortement intéressés par cette nouvelle discipline. Rapidement toutefois l'Aïkido prit son autonomie en bénéficiant de l'enseignement des délégués successifs de l'Aïkikaï que furent Maîtres Abe, Noro, Nakazono et Tamura, puis de professeurs français, eux-mêmes formés au Japon.

Aujourd'hui, la FFAAA (Fédération Française d'Aïkido d'Aïkibudo et Affinitaires) et la FFAB (Fédération Française d'Aïkido et de Budo) sont rassemblés au sein de L'UFA (Union des Fédérations d'Aïkido), et représentent près de 65 000 aïkidokas.